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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/269

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remarquai sur ses traits. Il ne me répondit rien, tressaillit comme obsédé par un souvenir pénible et reprit :

— Encore une fois, parlons de vous ; je ne doute plus, je ne veux plus douter de l’inaltérable affection que vous porte Anatole ; mais cette longue séparation, comment allez-vous la supporter ? J’ai appris qu’il était secrétaire d’ambassade à Naples.

— Cette séparation ne doit pas être longue, — ai-je dit au docteur. — Anatole sera ici dans un mois au plus tard, puis il ne repartira, pour s’établir définitivement à Naples avec moi, qu’après notre mariage, qui doit avoir lieu dans trois mois. Anatole est