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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/32

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vouloir se régénérer, abjurer sa vie passée ? Alors pourquoi ne pas revenir à nous ? ne savait-il pas que malgré son ingratitude, mes bras lui eussent été ouverts ? n’était-ce pas moi qui le premier avais songé à cette union pour lui, lorsque je croyais à sa conversion ? Non, non, tout me fait craindre que ses vues soient coupables.

— Et moi, mon ami, je ne puis croire à tant de perversité. Cet homme serait un monstre ! Abuser de la candeur de cette enfant, la séduire, la déshonorer ! Encore une fois, mon ami, si corrompu que soit M. Ducormier, il ne commettrait pas de sang-froid un crime si lâche, si odieux.

L’entretien de Jérôme Bonaquet et de sa