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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/44

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ce pas ? Mais, va, il sera trop tard. Je me sens perdu. Aussi je viens plutôt te faire mes adieux que te demander un conseil. Lorsque tu m’auras entendu, tu verras qu’il ne me reste rien… non, rien dans la vie !

— Qui sait ! monsieur Fauveau, — reprit Héloïse, — il y a tant de consolations, tant de ressources dans l’amitié !

Fauveau ne parut pas entendre les paroles de la jeune femme ; il passa par deux fois ses larges mains sur son front en disant à Jérôme avec un sourire navrant :

— Toi qui es médecin, tu dois comprendre cela ? Depuis que je bois tant d’eau-de-