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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/81

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Ce magasin, autrefois si soigné, si coquet, si bien fourni et achalandé, était en désordre et semblait abandonné, une épaisse couche de poussière couvrait tous les objets ; le comptoir de chêne ne brillait plus de son lustre de propreté. Si puériles que paraissent ces remarques, elles serrèrent le cœur de Jérôme Bonaquet lorsqu’il entra dans cette boutique, jadis égayée par la continuelle bonne humeur du jeune et joyeux ménage.

— Madame Fauveau est en haut, chez elle, n’est-ce pas ? — demanda Jérôme à la servante, assise au comptoir.

— Non, monsieur, madame est sortie.

— Vous me connaissez bien, — reprit Jé-