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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/90

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— dit Héloïse, très-étonnée de cette singulière coïncidence.

— Madame se fournit donc déjà chez elle ?

— Oui, je la connais. Mais dites-moi, mademoiselle, l’avez-vous vue très-récemment ?

— Non, madame, pas depuis notre première rencontre : il y a de cela quelques jours ; j’avais besoin de gants ; au lieu d’aller chez notre fournisseur habituel, rue de la Paix, je vois en passant dans la rue du Bac une boutique de ganterie ; j’entre, et qui est-ce que je reconnais au comptoir ? Maria Fauveau, ma sœur de lait. Je laisse à penser à