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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/93

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Or, à peu près à la même heure où Jérôme Bonaquet et sa femme s’occupaient de leurs recherches, le prince de Morsenne et son fidèle Loiseau, tous deux vêtus de longues redingotes, leur chapeau enfoncé sur les yeux, se tenaient en observation dans une sorte de renfoncement obscur formé par la saillie d’une maison de la rue de la Lune, rue à cette heure brillamment éclairée par le gaz des candélabres et par les lumières d’une boutique voisine.

— Loiseau, — dit le prince à son confident, — je songe à une chose… Si l’affaire réussit, il peut me convenir d’avoir des preuves et de m’en servir, le cas échéant, afin de pouvoir, au besoin, me faisant une arme de ces preuves, prolonger à mon gré ce qui