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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 4, 1851.djvu/96

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senne et de Loiseau, un fiacre s’était arrêté le long du trottoir, à peu de distance de l’endroit où le prince et son confident se tenaient aux aguets ; bientôt, à la clarté du gaz, ils distinguèrent parfaitement les traits de Maria Fauveau, qui, après être descendue de voiture, entra dans l’une de ces maisons qui, nous l’avons dit, donnaient à la fois sur la rue de la Lune et sur le boulevard.

Lorsque la jeune femme eut disparu dans l’ombre de la porte cochère, qui se referma sur elle, M. de Morsenne, sortant de son embuscade, traversa rapidement la rue dans toute sa largeur, et se tournant vers la maison où venait d’entrer Maria, il leva les yeux vers les étages supérieurs et parut impatiemment y chercher un signal. En effet, au bout