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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/141

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s’écrie en joignant les mains et s’adressant au tribunal) :

« — Grâce ! grâce ! pour tant de honte ! Oh ! pour le nom de mon père, ne lisez pas, n’achevez pas !

« (Il est impossible de rendre l’impression causée par l’accent déchirant et par l’attitude suppliante de la seconde accusée, dont, les traits bouleversés peignent le désespoir et la honte. C’est à grand’peine que son défenseur lui fait comprendre que l’acte d’accusation doit être lu en entier. Maria Fauveau s’efforce aussi de calmer la prévenue, qui, par un brusque mouvement, cachant alors sa figure dans le sein de sa complice comme pour y trouver un abri contre les regards de l’auditoire, murmure d’une voix