Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/161

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et de parfumerie rue du Bac. Il est de l’impartialité de l’accusation de déclarer que, malgré la beauté de Maria Fauveau, qui lui attirait de nombreux hommages, sa réputation était restée à l’abri de tout soupçon, tant qu’elle a tenu sa boutique de parfumerie. Longtemps les époux Fauveau furent cités dans le quartier comme le modèle des ménages ; cependant, vers le commencement de l’année 1839, Joseph Fauveau, dont la conduite avait été jusqu’alors des plus régulières s’adonna à l’ivrognerie ; ce vice ignoble le fit bientôt tomber dans un état voisin de l’abrutissement. Selon certaines dépositions Joseph Fauveau cherchait dans l’ivresse l’oubli de violents chagrins domestiques ; selon d’autres assertions, il s’était seulement abandonné à une passion tardive