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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/170

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les preuves matérielles de son crime : le flacon à demi rempli d’acétate de morphine et trouvé dans sa commode, en vain on lui a lu le procès-verbal des chimistes chargés d’analyser le breuvage que, seule et de son aveu, l’accusée offrait à sa maîtresse (procès-verbal attestant la présence d’une quantité de poison assez considérable trouvée dans la théière), en vain enfin on lui à cité les rapports des médecins de madame de Beaupertuis qui, tout en conservant les plus graves alarmes sur la santé de cette dame, reconnaissent néanmoins (preuve accablante pour l’accusée) qu’il y a eu temps d’arrêt dans la progression du mal depuis l’arrestation de l’accusée.

« Celle-ci persiste donc tantôt à soutenir