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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/172

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pond qu’elle ne peut s’expliquer là-dessus ; enfin, interrogée si elle avait à faire entendre quelques témoins en sa faveur, l’accusée a répondu qu’elle n’en avait qu’un, qui seul peut-être aurait pu la sauver ; mais ce témoin ne se trouvait pas alors à Paris.

« Interrogée sur le nom de ce témoin, l’accusée a nommé M. le docteur Bonaquet, une de nos plus illustres célébrités médicales, qui, en effet, était parti pour un voyage des Pyrénées avec sa femme peu de temps avant le commencement de l’instruction, et qui n’a pu être cité utilement.

« La fille Clémence Duval, interrogée à son tour sur la signification du billet précédent écrit par elle à l’accusée, a d’abord répondu :

« — Ce secret ne m’appartient pas ; si Maria