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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/176

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intérêts supposés, ayant ainsi trompé la confiance de la mère de Clémence Duval, très inexpérimentée dans les affaires.

« Clémence Duval, privée de ces ressources, vendit peu à peu pour vivre et subvenir aux besoins de son enfant le mobilier dont elle avait hérité de sa mère ; elle quitta la rue Saint-Louis, au Marais, où elle avait jusqu’alors habité, pour aller se loger dans une maison garnie du quartier du Jardin-des-Plantes. Son état de grossesse avancée, et quelques semaines plus tard les soins que réclamait son enfant, furent un obstacle à ce que Clémence Duval cherchât des moyens d’existence dans des leçons de musique ou de dessin, que sa brillante éducation l’eût mise à même de donner : d’ailleurs, la honte