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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/20

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monde, ces paradis enviés de toutes les bourgeoises ? Voulez-vous être admise dans la meilleure et la plus haute compagnie, non par tolérance, ou même par bienveillance, mais, ce qui vaut mieux, de par le droit que vous donnera votre mariage ; voulez-vous, en un mot, connaître toutes les jouissances de l’orgueil ? Épousez-moi ; oui, madame, épousez-moi ; unissons mon savoir-faire à votre grande fortune, et aussitôt mariés je vous présente à la cour du roi de Naples, selon mon droit de secrétaire d’ambassade. Avant six mois, grâce à vos grands biens, à mon intelligence, et à la puissante protection de mon vénéré protecteur, le prince de Morsenne, vous êtes comtesse ; avant un an, femme d’un ministre de