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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/216

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« Cette accusée, après avoir serré la main de Maria Fauveau, sort appuyée sur le bras de deux gardes municipaux, car elle paraît pouvoir à peine se soutenir.

« Maria Fauveau reste seule au banc des prévenus. Me Dumont, son défenseur nommé d’office, se penche derrière elle et échange à voix basse quelques paroles avec sa cliente.

« M. le président à l’accusée. — Maria Fauveau, levez-vous. Vous et votre mari avez tenu pendant cinq ans une boutique de ganterie et parfumerie, rue du Bac, n° 19 ?

« L’accusée. — Oui.

« M. le président. — Je dois déclarer que l’instruction n’a recueilli aucun fait qui vous