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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/230

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cusée pourront être contredites, combattues flétries même, si elles sont calomnieuses ; mais elle doit parler librement.

« Un monsieur qu’on nous dit s’appeler le chevalier de Saint-Merry, s’écrie :

« — C’est qu’aussi, monsieur le président, il est impossible de rester de sang-froid en entendant diffamer un des hommes d’État les plus vénérables du pays, un des plus grands seigneurs de France. Et diffamer par qui ? par cette abominable empoisonneuse !

« M. le président interrompant sévèrement M. de Saint-Merry. — Monsieur, vous n’avez pas la parole. Il n’y a pas ici d’empoisonneuse : il y a une accusée prévenue de ce crime, et jusqu’à sa condamnation, la pré-