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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/237

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doutais bien de ce qui arriverait ; aussi, jusqu’à présent, je m’étais tue. Mais, merci, merci ! (avec un redoublement d’ironie) c’est une bonne leçon ! j’en profiterai. Ce que j’ai dit de cette vertueuse famille n’est rien auprès de ce que je sais encore… (Mouvement prolongé.) non, rien auprès de ce que je pourrais révéler. Jugez un peu comme l’on m’écouterait, quand même ma vie en dépendrait ! Mais, allez, je n’y tiens plus, à la vie ! Faites votre métier, coupez-moi le cou et que ça finisse ; je ne répondrai plus un mot.

« (Il est impossible de rendre les murmures, les cris d’indignation, que les paroles de l’accusée soulèvent dans la partie aristocratique de l’auditoire, tandis que quel-