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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/261

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dace, et encore de l’audace ! Cela m’a toujours sauvé, cela me sauvera toujours ! Non, non, mon étoile ne pâlit pas ! Je la vois briller plus radieuse que jamais.

LE PRINCE ROYAL, après avoir lu, vient à Anatole en lui tendant la main avec émotion.

Heureux, oui, bien heureux ceux-là qui peuvent mériter de vous, mon cher comte, un attachement si sincère, si durable, si touchant ! C’est un grand cœur que le vôtre ! c’est mieux encore (Lui serrant la main.), c’est un bon et tendre cœur ! (Plus bas.) et il faudra bien que j’y aie ma place.

DUCORMIER, avec une expression de bonheur et de reconnaissance contenue par le respect.

Ah ! monseigneur, tant de bonté… Les paroles me manquent…