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tion pour vous, que madame la duchesse voulait que vous fussiez seule chargée de la soigner.
« L’accusée, brusquement. — Oui.
« M. le président. — Ainsi, vous reconnaissez vous être seule acquittée de ce soin pendant la maladie de madame la duchesse, et avoir vous-même préparé, dans la théière que voici comme pièce de conviction, le breuvage qui a été analysé, le jour même de votre arrestation ?
« L’accusée, levant les yeux au ciel avec une expression de fatigue et d’impatience. — Oh ! quel supplice, mon Dieu ! quel supplice ! Quand ça finira-t-il donc ?
« M. le président. — Vous me répondez,