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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/299

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J’acceptai donc, malgré son inexpérience, les services de Maria. Je n’ai jamais eu qu’à me louer d’elle ; je crois lui avoir bien souvent prouvé et exprimé ma satisfaction.

« (En disant ces derniers mots d’une voix presque éteinte, madame la duchesse se tourne vers l’accusée, qui cache sa figure entre ses mains en sanglotant.)

« M. le président, à madame de Beaupertuis. — Je crains, madame la duchesse, que cet interrogatoire ne vous fatigue trop. Nous le suspendrons, si vous le désirez.

« Madame de Beaupertuis, d’une voix encore plus faible. Je ne sais si c’est l’effet du froid ou du changement de lieu… mais, depuis que je suis sortie… de chez moi… je