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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/34

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pénétrer la pensée du prince de Metternich à l’endroit de ces duchés. Évidemment sa pensée est connue de son conseiller habituel, le baron de Herder. Celui-ci doit arriver sous très peu de jours à Bade pour y rejoindre la comtesse Mimeska dont il est fou, dont il est idolâtre, à qui enfin il dit tout, même les affaires d’État les plus délicates. Comprenez-vous maintenant ?

— En admettant, monsieur, que ceci ne soit pas une fable destinée à donner un prétexte à vos assiduités auprès de madame Mimeska ; je trouve que rien n’est plus absurde que de compromettre si évidemment la comtesse, au moment où M. de Herder va arriver à Bade. Est-il, en un mot, rien de plus maladroit que d’exciter la jalousie, la