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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/36

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— Ce que j’ai la naïveté de faire, monsieur.

— En cette occasion, ma chère, cette naïveté-là était le comble de l’adresse ; vous allez en juger : Il y a quinze jours, ici, dans votre salon, je tâchais d’amener madame Mimeska à certaines confidences sur M. de Herder ; voici ce qu’elle m’a répondu : « Mon cher comte, vous voulez savoir quelque chose de moi sur une affaire diplomatique qui vous intéresse ; si je puis, je vous renseignerai ; mais service pour service : faites-moi la cour et compromettez-moi le plus possible jusqu’à l’arrivée du baron de Herder. »

— Et vous me croyez assez sotte, monsieur, — s’écria madame Ducormier, —