Aller au contenu

Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/54

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

près de qui M. le comte votre mari est accrédité. (S’adressant à Ducormier qui avait à sa droite la princesse de Lowestein et à sa gauche la jeune et belle duchesse de Spinola, et qui s’entretenait tour à tour avec elles.) Monsieur le comte, j’avais l’honneur d’entretenir madame la comtesse de l’embarras où je me trouve ; j’envie à mon cousin de Bade certaine bonne fortune, et cependant, comme il est de mes amis, il m’en coûterait beaucoup de lui voir perdre ce que je lui envie.

DUCORMIER (souriant).

Une bonne fortune monseigneur ? En pareille occasion, celui qui envie ardemment est bien près de posséder ; car pour les cœurs sincèrement épris, vouloir c’est pouvoir.