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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 5,1851.djvu/90

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LE PRINCE ROYAL.

Je vous en conjure, madame, emmenez ce cher comte. Il doit cruellement souffrir : je connais son cœur.

DUCORMIER (avec effort).

Monseigneur, j’aurai maintenant le courage d’entendre la suite de ce procès.

LE PRINCE ROYAL.

Mon cher comte, y pensez-vous ? c’est de la dernière imprudence, c’est vous exposer sans raison aux émotions les plus poignantes.

DUCORMIER.

Hélas ! je m’y attends, monseigneur. Mais