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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/55

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MARIA.

Il me fallait d’abord gagner l’affection de madame de Beaupertuis ; j’y ai réussi. Avec la vie qu’elle menait, elle ne pouvait se passer d’une confidente. J’étais entrée, pour ainsi dire, chez elle en cette qualité ; mais en outre de cela, mon caractère lui a plu, et non-seulement j’ai su ce que je devais savoir, ses sorties pendant la nuit, ses déguisements, ses rendez-vous, mais elle a fini par m’ouvrir son cœur tout entier… Alors, mon pauvre monsieur Bonaquet, alors je n’ai plus eu le courage de songer à me venger, comme je le voulais d’abord.

BONAQUET.

Que dites-vous ! Et pourquoi cela ?