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Page:Sue - Les Mystères du peuple, tome 8.djvu/156

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— Et moi, — s’écria l’écolier s’adressant à Guillaume, pendant que Marcel donnait à voix basse quelques dernières instructions à l’Avocat, — je t’accompagne aussi. J’ai des jarrets d’acier à lasser un cheval ; je dépasserai la monture de Mahiet ! À bonne fin la bonne cause ! Je représente l’alliance de l’Université avec la gent rustique ! Rufin-Brise-Pot était mon nom de paix ; Rufin-Brise-Tête devient mon nom de guerre ! Et, par le dieu Sylvanus, génie des champs et des forêts ! je ferai rage dans cette guerre sylvestre et bocagère !

Bientôt Guillaume Caillet, accompagné de l’Avocat et de l’écolier, quittait la maison du prévôt des marchands pour gagner le Beauvoisis en traversant Saint-Denis.