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Page:Sue - Les misères des enfants trouvés III (1850).djvu/25

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hasards, tu étais reçu par ces honnêtes gens comme un chien affamé est reçu dans une bonne cuisine… eh bien… demain tu accepteras cette jolie petite place de commis que je te propose… Ça va-t-il ?

Je restais morne.. pensif ; le bandit reprit :

— Il va sans dire que j’ai assez de confiance en toi pour ne pas te croire capable de vendre les habits que tu as sur le dos, afin d’en acheter de moins bons, et de vivre de la différence… du prix. Maintenant, pour te prouver que je fais ce que je dis, — ajouta le cul-de-jatte, — sors si tu veux… tu es libre.

Et il ouvrit toute grande la porte de la chambre.