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Page:Sue - Les misères des enfants trouvés IV (1850).djvu/261

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— C’est vrai, la voilà, cette lettre, — dit Astarté en la prenant sur la cheminée. — Tout cela m’a tellement bouleversée que je n’ai pas seulement regardé l’adresse… pour savoir le nom…

— Voyons, ce nom ?

— Ah ! mon Dieu !… — s’écria Astarté, après avoir lu l’adresse… — En voilà bien d’une autre !

— Eh bien ! ce nom ?

— Lis.

À Monsieur Martin, — dit Leporello. — Comment, Martin ? — reprit-il, — notre ancien camarade Martin ? c’est impossible, ce n’est pas le même ; Madame n’écrirait pas à un domestique.

— C’est juste… du reste nous le saurons bien ; voilà bientôt six heures.