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Page:Sue - Mathilde, tome 3.djvu/139

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Lorraine faisait des tartelettes… Tu peux bien, toi…

— Excusez-moi… Je n’ai aucun goût pour ces distractions-là… — dit Ursule — je n’ai pas d’ailleurs l’honneur d’appartenir à la maison de Lorraine.

— Mais maman n’appartient pas non plus à la maison de Lorraine, et ça ne l’empêche pas de faire des galettes, ainsi tu peux bien…

J’eus pitié de l’impatience d’Ursule, j’interrompis son mari pour lui demander s’il était content de sa manufacture.

Il fut ravi de cette question et entra dans toutes sortes de détails qui véritablement m’intéressèrent beaucoup.

Il y a toujours un côté curieux et instructif à chercher et à trouver chez les hommes spéciaux.

Une fois dans un milieu d’idées relatives à des faits qu’il connaissait à merveille, M. Sécherin s’exprima avec facilité, avec justesse, et sinon avec éloquence, du moins avec âme et énergie.

Je me souviens que je lui demandai s’il oc-