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Page:Sue - Mathilde, tome 3.djvu/233

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CHAPITRE XXIV.

RETOUR ET DÉPART.


Je tombai en pleurant dans les bras de Gontran.

Dé telles émotions ne peuvent se décrire… Il me revenait sauvé… sauvé du plus terrible danger qu’un homme puisse courir.

Je vis sur ses beaux traits altérés, fatigués, les traces récentes des chagrins qu’il avait soufferts.

Il fut pour moi d’une bonté, d’une grâce adorables ; vingt fois il me demanda pardon des peines involontaires qu’il m’avait causées, me promettant de me les faire oublier à force de soins et d’amour.

J’oserai presque dire que je ne regrettai pas les cruels événements dont j’avais été victime