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Page:Sue - Mathilde, tome 4.djvu/210

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pour l’avenir des garanties contre elle et contre Gontran ?…

Je regardais ma cousine avec autant d’effroi que de surprise et de défiance.

Tout à coup un bruit de chevaux se fit entendre dans la cour.

Ma chambre à coucher était au rez-de-chaussée, Ursule courut à la fenêtre, écarta l’un des rideaux, regarda dans la cour, puis me dit avec une simplicité touchante dont je fus frappée malgré moi :

— Mathilde… la voiture de mon mari entre dans la cour… vous pouvez tout lui dire et vous venger du mal que je vous ai fait…

Nous gardâmes quelques moments le silence…

Ma porte s’ouvrit.

Ursule pétrifiée recula d’un pas…

Ce n’était pas son mari, c’était sa mère, madame Sécherin, qui entra…