même des femmes. Ils épousent les filles des autres esclaves ; et le propriétaire de la fille a seul droit à en recevoir le prix, mais il l’abandonne au père ou à la mariée elle-même. Cela n’empêche pas que le maître de la femme mariée ne conserve ses droits sur elle ; car s’il devoit les perdre, il ne consentiroit pas gratuitement à un arrangement qui doit augmenter la valeur de cette même femme, puisque les enfans qui en naissent deviennent ses esclaves.
Nulle part je n’ai vu dans ce pays rien qui ressemblât à la servitude de la glèbe. La plupart des esclaves vivent chez leur maître ; mais lors même que le champ qu’ils cultivent est assez éloigné pour qu’ils soient obligés de s’y construire une tente ou une cabane, ils ne sont pas pour cela attachés au sol ; ils se