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Page:Tableau du royaume de Caboul et de ses dépendances dans la Perse, la Tartarie et l'Inde - Tome 3.pdf/170

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DU ROYAUME

malheureusement rendue nulle par la corruption de ceux qui l’exercent ; le pouvoir et la richesse dictent trop souvent les arrêts des cauzys.

Ces juges sont nommés par le roi, sur la recommandation de l’iman de la cour ; très-peu reçoivent leur salaire de la couronne. On impose, dans les districts, sur chaque famille, une petite taxe pour l’entretien des cauzys ; il leur est dû un casuel pour la célébration des mariages, pour le sceau des actes, et peut-être aussi pour les jugemens qu’ils expédient.

Les muftis perçoivent une rétribution pour chaque jugement qu’ils rendent ; mais elle est trop modique pour les faire subsister honorablement.

La police des villes se fait sous l’inspection du sirdar par le mirschoub,