Aller au contenu

Page:Tailhade - Vitraux, 1891.djvu/20

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Sonnet liturgique

Dans le nimbe ajouré des vierges byzantines,
Sous l’auréole et la chasuble de drap d’or
Où s’irisent les clairs saphirs des Labrador,
Je veux emprisonner vos grâces enfantines.

Vases myrrhins ! trépieds de Cumes ou d’Endor !
Maître-autel qu’ont fleuri les roses de matines !
Coupe lustrale des ivresses libertines,
Vos yeux sont un ciel calme où le désir s’endort.