Aller au contenu

Page:Taine - Voyage en Italie, t. 1, 1874.djvu/43

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

pendant grandes, demi-boisées ; parfois une ville blanche et grise qui couvre une colline entière, ronde comme une ruche d’abeilles… Mais la pluie et le brouillard confondent les formes, l’hiver salit tout : il n’y a point de verdure ; les feuillages, secs et roussis, pendent aux arbres comme un vieux vêtement, les torrents bourbeux défoncent la terre. C’est un cadavre au lieu d’une belle fille florissante.