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Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/395

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caribou ; mais nous voyons que Tanner distingue le caribou du moose. C’est le cervus alces de Linnée, souvent pris mal à propos pour le renne {cervus tarandus). M. Warden dit que les naturalistes français ont confondu cette espèce de cerf avec l’élan, mais qu’elle en diffère à plusieurs égards, quoiqu’elle ait à peu près la même taille et la même forme. Nous avons cru devoir conserver la dénomination anglo-américaine, en évitant toutefois de l’écrire selon la prononciation française (mouse), qui nous aurait exposé à faire confondre avec la souris un quadrupède de la grosseur d’un élan. (p. 71)


(38) C’est le typha latifolia des botanistes. Il y a dans le pays un lac du même nom ainsi prononcé par les Indiens, quoique sur les cartes américaines il s’écrive puckaway.

Les Indiens trouvent, dit M. de Chateaubriand (Voyage en Amérique), le toit de leur chaumière dans l’écorce du bois blanc.

« Ce sont nattes faictes de roseaux tendres, beaucoup plus minces, et délicates que les nostres de paille, si artistement tissuës, que quand elles pendent, l’eau coule tout au long, sans point les précer. »

Le père Biard, Relation de la Nouvelle-France, p. 4a. (p. 76)


(39) Lieu de dépôt, sacré autrefois pour tous les Indiens avant leurs relations de trafic avec les Européens, (p.77)


(40) Mandans de M. de Chateaubriand. — Mandanes de M. Balbi. — Mandannes de Carver. (p. 79)