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Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/293

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montré bienveillant pour moi et disposé à m’aider dans tous mes besoins. Je crus pouvoir, cette fois, m’arrêter à Elk-heart ; et, quoiqu’il ne se trouvât point chez lui, mes chevaux furent nourris, et je reçus, ainsi que mes enfans, tous les soins et tous les vivres nécessaires sans avoir rien à débourser. Le lendemain, je rencontrai l’agent qui revenait du fort Clark, et je lui racontai l’accueil que j’avais reçu chez lui en son absence. Il s’en montra satisfait et me dit que j’allais avoir bientôt une mauvaise rivière à passer. Mais, ajouta-t-il, vous trouverez, de ce côté-ci, un bateau dans lequel je viens de la traverser ; l’homme auquel il appartient demeure sur l’autre bord ; reconduisez-le-lui, et dites au maître de remonter avec vous jusqu’à la rivière qui est au dessus de sa maison et de vous la faire passer : je lui paierai sa peine. »

Tout se fit d’abord comme il l’avait indiqué ; mais, ma fille Marthe étant malade, nous restâmes tout le jour près de la maison du propriétaire du canot. J’avais un très beau cheval