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Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/339

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ses canots ; mais, au bout d’une heure ou deux, je reconnus, et le major partagea cet avis avec tous ses compagnons, je reconnus que, dans l’état de ma santé, je ne pourrais, sans un grand danger, entreprendre un pareil voyage : ils me confièrent donc à plusieurs hommes de la suite des traiteurs, et je fus reconduit au fort. Je savais que les portes de la compagnie du Nord-Ouest me seraient fermées, et j’eus recours à la compagnie américaine des fourrures, qui m’avait récemment employé. Le jeune M. Davenport, chargé alors des intérêts de la compagnie, accueillit sur-le-champ ma demande, et me donna un appartement ; mais, comme les provisions étaient rares de ce côté de la rivière, je reçus des secours journaliers du docteur MacLaughlin, du Nord-Ouest, qui venait de prendre la place de M. Macgillevray. Il m’envoyait tous les jours assez de vivres pour M. Davenport, sa femme et moi.

Peu de temps après mon arrivée, M. Cote vint remplacer M. Davenport. Il entra dans ma