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Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/66

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être fatigué du bavardage d’une vieille femme, jalouse des soins prodigués à une rivale plus jeune et plus attrayante, et il lui avait dit : « Gronde, gronde, vieille femme, car je t’entends pour la dernière fois. »

Le même jour, ainsi que nous l’apprîmes dans la suite, les guerriers partis du lac Leech, et que Wa-ge-to-ne avait rejoints, tombèrent sur quarante cabanes de Sioux dans la longue prairie ; ils avaient combattu pendant deux jours, et le nombre des morts était grand des deux côtés ; Wa-ge-to-ne n’avait pas son pareil pour détruire une cabane de Sioux. Wah-ka-zhe, frère de Muk-kud-da-be-na-sa, rencontra ces Ottawwaws au lac Winnipeg, à leur retour de la rivière du Riz sauvage. Il avait passé dix ans dans les montagnes rocheuses et aux alentours ; mais il voulait revenir enfin à son pays natal. Dans le cours de sa longue carrière, il avait souvent séjourné chez les blancs, et il connaissait bien les divers moyens de gagner sa vie parmi eux. Il me dit que mon sort serait meilleur au milieu des