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Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/115

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petite chérie de miss Lisbeth, et je ne le serai de personne autre, pas même de Christya, si vous l’ordonniez.

— Laissez-la tranquille, Miss Sticker, intervint Hilda ; qu’elle aille à son dortoir et reprenne ses habitudes.

Elle ne put en dire plus long : la colère de miss Sticker se déchaînait effroyable : c’était la première fois qu’une gamine lui répondait sur un ton aussi énergique ! Vraiment une pareille petite guenon osait discuter ses ordres ! La directrice s’emparait du martinet, sur son bureau, et d’une première volée cinglait les mains de l’enfant, qui voulut crier, mais dont la voix expira dans son gosier à la vue de la fureur qu’elle venait de provoquer. Miss Sticker l’attrapa violemment et, s’installant sur un fauteuil, la renversa sur ses genoux, lui releva les jupes, sortit du pantalon le petit postérieur mignonnet, bien formé dans ses jeunes rondeurs, et lui administra la correction avec grande rigueur. Lucy essayait de se trémousser, de se dérober ; une main posait sur ses reins à les écraser, et son joli derrière crépitait douloureusement sous les