Aller au contenu

Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/127

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 115 —


ses cuisses les fesses de la petite fille, et les fourragea dans toute la longueur de la fente les humectant faiblement. Une molle langueur succéda chez les deux amants à ce second baisage ; ils s’étreignirent côte à côte dans les bras l’un de l’autre, et Lucy, fatiguée, affaissée, réfugiée dans la ruelle, finit par fermer les yeux et par s’endormir. Hilda murmura à voix basse :

— N’as-tu pas peur que cette enfant si jeune ne t’attire le malheur.

— Elle croit que je l’enfermerais dans un cachot, d’où elle ne sortirait plus, si sa langue révélait quoi que ce soit. Et puis, la faute en revient à Lisbeth que ça amusait de débaucher cette mauviette.

— Lisbeth te portera malheur, Jean, c’est une méchante fille.

— Non, non, ne dis pas ça : elle aime beaucoup le plaisir, et elle a des idées cochonnes comme n’en avait même pas Reine.

Cette femme, directrice d’une maison d’éducation pour jeunes filles, cette femme demi-homme, et cette fillette n’atteignant pas encore quinze ans et qu’elle avait dé-