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Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/171

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sition sociale, tu ne te sortirais pas facilement de ce mauvais cas, et pour ma part, on me chasserait de la pension, on me renverrait à ma famille, et ça, ce serait encore plus drôle !

— Oh, ma chérie, ne bavarde pas tant, je ne veux pas examiner toutes les horreurs que tu évoques, et que tu dis si drôle ! D’ailleurs, je te tiens et je me moque de l’univers.

— C’est vrai, ça ne t’empêche pas de marcher, vilain homme, tu as repris la place que tu avais désertée… et, je t’y garde. Laisse-moi t’expliquer ce qu’il y aurait de très drôle à ce que je fusse chassée de chez miss Sticker : on m’a mise en pension ici, parce que petite fille, je n’avais pas été sage en France : il fallait me dompter, la sévère miss Sticker répondait de me rendre à la fin de mes classes aussi sainte qu’une madone. Et, comme j’ai toujours eu d’excellentes notes, on me croit corrigée. Vois-tu le tapage si on me chassait pour inconduite ! On dirait partout que je suis une nature pourrie, incorrigible, et pourquoi, parce que les autres me trouvent gentille, je suis