Aller au contenu

Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/24

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 12 —


alla lui tenir compagnie une bonne heure avec une petite, et toutes les deux, en rejoignant les autres qui continuaient à boire, revenaient complètement nues. Il se colportait d’étranges rumeurs sur cette orgie nocturne. Comme les petites tombaient de sommeil, on leur piquait les mollets et les fesses avec des épingles, elles couraient par le salon de la directrice pour les éviter, et Reine les attrapait, les suçait dans les cuisses, leur apprenait de grosses cochonneries. Oh, elles n’avaient plus envie de dormir ; mais nulle indiscrétion ne trahissait ce que miss Sticker pouvait bien faire avec une grande et une petite dans son lit. Le travail scolaire reprenait son ancien cours ; on éprouvait une sorte de gêne inexplicable ; il ne transpirait plus rien des faiblesses de la chair ; les réfrigérantes ne tremblaient plus de la dépravation qui menaçait leur pudibonderie ; les vicieuses cachaient davantage leurs mauvais instincts ; les rabatteuses de la Française affichaient une prudente réserve. La débauche s’enrayait-elle ? Il semblait qu’une ère d’expectative permettait aux sages de se recueillir