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Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/29

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mon désir, te confie à mes soins pour t’aider dans tes devoirs : en revanche, tu me serviras de petite bonne et de petite amie. Ainsi tu apprendras à te conduire plus tard dans le monde.

— Est-ce que je ne m’amuserai plus aux récréations avec mes camarades ?

— Qui te parle de ça ? Tes heures d’étude m’appartiennent, et seront mieux employées sous ma direction que dans la salle avec les autres, où forcément tu as des distractions nuisibles à tes leçons. Grâce à ma sollicitude et à ma protection, tu avanceras plus vite, et je pense que tu m’en témoigneras ta reconnaissance, en me caressant, tu sais comment ?

— Non, je ne veux pas ça.

— Je le regrette bien, ma petite Lucy ; en sortant de cette chambre, je vais te remettre à Rosine, qui a l’ordre de te conduire au cheval.

— Oh ça, ce n’est pas bien, tu es une méchante !

— C’est toi la méchante ! Tu n’ignores pas que j’en trouverais, aimant ce que je te propose.