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Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/68

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frôlait le dos d’une main très légère. Elle se retourna et l’aperçut, les jupes ramassées sur la ceinture, exhibant son pantalon et ses bas noirs.

— Quoi ! dit-elle, toi, Frédérique !

— Oh, je veux tout, tout connaître !

— Pas elle ! murmurèrent quatre à cinq voix, parmi lesquelles celle de Betty de Rosellen, la rabatteuse de Reine, devenue une jolie fille de quatorze ans. Il me semble que je mériterais mieux qu’elle tes mimis, si tu es disposée à en faire !

— Non, Betty. Frédérique vient à nous, je veux qu’elle sache combien c’est bon d’être caressée sous les jupes, elle qui prétendait me battre l’an dernier, parce que j’avais changé d’avis.

Frédérique de Missenterse était une grande et belle brune de quinze ans, en avance comme formation physique, réputée par son intransigeante vertu, et qui figura parmi celles qui écrivirent à leurs parents pour supplier qu’on les retirât d’une Institution où le vice s’étalait au plein jour. Enfermée au cachot pour la punir d’avoir écrit occultement en essayant de corrompre