Page:Tarde - L’Opposition universelle, Alcan, 1897.djvu/60

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en trois sous-classes : 1˚ l’opposition du plus et du moins, relative aux augmentations ou diminutions d’une même quantité ; 2˚ et 3˚ l’opposition mécanique et l’opposition logique (celle-ci elle-même subdivisée en deux) qui mettent en présence des forces physiques ou psychologiques, susceptibles de se neutraliser.

Les quatre catégories ainsi formées se succèdent par ordre de généralité décroissante. La première, l’opposition qualitative ou de série, est théoriquement applicable à l’universalité des phénomènes ; la seconde, l’opposition quantitative de degré, est déjà restreinte au domaine de la quantité ; la troisième, l’opposition mécanique, à cette fraction de la quantité qu’on nomme la force motrice ; la quatrième, l’opposition logique, à cette autre fraction, liée à la précédente, que nous présente la conscience, si tant est, comme je le crois, mais non sans trouver de contradicteurs, qu’il existe de vraies quantités psychologiques. La troisième et la quatrième opposition, remarquons-le, ont cela de commun d’être des oppositions de sens dynamique, de direction dans l’espace ou dans la conscience.

En somme, les oppositions, au point de vue de leur matière, se subdivisent comme il suit :

(NB : Tableau à faire)


I. - Oppositions qualitatives ou de degré (b). II. - Oppositions quantitatives ou de série (a). ou de force mécanique (c).

logique (d).


On peut, si l’on veut, donner le nom de dynamiques aux deux dernières oppositions quantitatives (c et d).