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Page:Taxil, Hacks, Le Diable au XIXe siècle, Delhomme et Briguet, 1894, tome 2, partie 1.djvu/369

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Il serait trop long de faire l’historique de toutes ses conquêtes dans le domaine de la législation. Peu à peu, comme le flot de la mer ronge la falaise, les loges ont entamé, dans un travail de destruction plus ou moins lent, l’œuvre séculaire de l’Église ; il n’est que temps d’élever une digue ! Les députés-maçons, esclaves du mot d’ordre, ont obtenu déjà la dispersion d’un grand nombre de congrégations d’hommes, jésuites, dominicains, carmes, franciscains et tant d’autres ordres qui sont la gloire de la civilisation ; la laïcisation de l’enseignement public, en attendant la suppression des écoles, collèges, pensionnats, tenus par des religieux ou des religieuses ; la laïcisation des services de l’assistance publique ; l’expulsion des sœurs de charité des hôpitaux et hospices des principales villes ; la diminution graduelle, jusqu’à une somme infime, du budget des cultes, dette d’honneur de l’État contractée en dédommagement des biens ecclésiastiques confisqués et vendus par la Révolution ; le service militaire imposé aux séminaristes, dans le but de tarir les sources vives du sacerdoce ; l’ingérence du gouvernement


les chefs influents du rite français

Edmond Lepelletier
Publiciste
Severiano dit de Hérédia
Ancien ministre
Membres du Grand Collège des Rites, au Grand Orient de France