Aller au contenu

Page:Taxil, Hacks, Le Diable au XIXe siècle, Delhomme et Briguet, 1894.djvu/273

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pondrai qu’ils n’ont, pour lever leurs doutes, qu’à s’adresser à n’importe quel savant orientaliste connaissant le chinois, — par exemple, à un professeur de l’École des langues orientales, à Paris, — à lui envoyer une de ces feuilles, et à lui demander son avis. Le professeur consulté répondra que ces images sont la reproduction de documents absolument authentiques, d’origine vraiment chinoise, et il traduira comme je vais le faire les notices qui forment encadrement à ces tableaux, notices en bon et


spécimen D des peintures murales d’un temple secret de la san-ho-hoeï à tong-ka-dou (shang-haï)

vrai chinois, et non en faux chinois comme celui des caractères peints

sur les éventails de Chine qui se fabriquent aux Batignolles.

En outre, je donnerai plus loin une scène horriblement tragique de la San-ho-heï, et je l’accompagnerai d’un document de premier ordre encore, reproduction de la photographie ; au surplus, je fournirai à tout lecteur un contrôle d’autant plus sûr qu’il sera plus facile.

Pour l’instant, occupons-nous seulement des peintures murales.

spécimen A (page 260)

Titre du tableau. — Tir à l’arc sur le cochon et décollation des boucs.

À droite. — Le cochon est justement percé de plus de mille flèches…