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Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/278

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— R. Sa profession de foi qui doit l’aider à faire des prosélytes.

D. Quelle est cette profession de foi ? — R. J’aime le Temple, je hais la Tyrannie. Je respecte inconditionnellement la liberté absolue de la conscience, de la pensée et de la parole. Je hais l’intolérance, l’hypocrisie, l’arrogance et l’usurpation du clergé. Je méprise le charlatanisme et les impostures des prophétiseurs, des prêtres et des démagogues. Je respecte et je considère le travail qui ennoblit la nature humaine. Je combats tous les monopoles, soit qu’ils procèdent de la richesse, de la position ou de l’oisiveté.

D. Quelle est la synthèse de cette profession de foi ? — R. Je combats à outrance, en aimant et haïssant, en respectant et méprisant. Comme le grade de Chevalier Kadosch est pratique, tous les Maçons de tous les pays l’envisagent au même point de vue. Ce point de vue, qui constitue en même temps la synthèse du grade, est le suivant : « Le Gnosticisme pur, âme et moëlle de la Franc-Maçonnerie, voit ses principes posés dans les trois premiers grades, développés théoriquement dans le Rose-Croix, et pratiquement dans le Kadosch. Le grade de Chevalier Kadosch ne comporte donc pas autre chose que l’action, que la pratique, que l’obtention matérielle des triomphes dus à la doctrine gnostique et libérale et des avantages qui en résultent. Éclairé par la révélation des trois premiers grades, qui dit : Génération, pas Création, le Franc-Maçon apprend, dans le grade de Rose-Croix, que la Vérité et l’Amour Maçonniques émanciperont l’Humanité, et il agit, dans le grade de Kadosch, aimant et haïssant à outrance, respectant et méprisant sans bornes.