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Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/454

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tence de ces Loges d’Adoption ; avant de prendre une décision, il voudra voir d’abord, se rendre compte par lui-même, et il ira visiter une de ces Loges de Dames, « où tout se fait par cinq, » a dit le Vénérable.

Quelle décision prendra-t-il, après avoir vu ?

Ce n’est point ici le lieu d’examiner cette question délicate.

Ce premier ouvrage a été uniquement consacré aux Maçons du sexe fort ; un autre sera entièrement consacré à la Maçonnerie du sexe faible[1]. Les Sœurs Maçonnes, dont le baiser fraternel se donne en cinq points, ont droit à leur volume ; elles l’auront. Et, de même que dans ce premier ouvrage, je ne raconterai pas que de vieilles histoires ; parmi les documents que je mettrai sous les yeux du public, figureront les Rituels et les Catéchismes de Maçonnes, imprimés en 1883 et en 1884. Je crois que le public rira. Par exemple, il est tels passages que je ne pourrai reproduire en français ; ils seront donc traduits et publiés en latin.

Pour le moment, j’ai tenu à montrer une fois de plus le mensonge permanent et la rouerie des Frères Trois-Points, j’ai tenu à faire savoir qu’ils ont des Sœurs.

Le mensonge est dans l’affirmation, donnée aux initiés Apprentis, qu’il n’y a pas de femmes dans la Maçonnerie. L’explication du Vénérable, à la réception de Compagnon, a beau être subtile ; elle n’empêche pas la première affirmation d’avoir été un mensonge.

La rouerie consiste en l’emploi multiplié du mot « Adoption », qui sert à jeter la confusion dans l’esprit du Profane curieux de pénétrer les secrets de la Maçon-

  1. Cet ouvrage, en un seul volume, intitulé les Sœurs Maçonnes, sera le quatrième volume de cette série de révélations. L’ouvrage qui paraîtra auparavant, intitulé le Culte du Grand Architecte, formera aussi un volume unique et vendu à part, troisième volume de la série.