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Page:Teleny, or The Reverse of the Medal, t. II.djvu/117

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Je me sens déjà beaucoup mieux grâce au frottement.” Et elle me pressa tendrement la main. “Auriez-vous la gentillesse de sonner ?”

» C’est ce que je fis. Nous avons tous deux bu un verre d’Alkermes, qu’un domestique apporta peu après, puis j’ai pris congé. Elle ne m’a cependant laissé partir qu’après m’avoir assuré que je ne manquerais pas d’appeler le lendemain.

» Le lendemain, j’étais là à l’heure prévue. Elle me fit d’abord asseoir au chevet du lit, pour me reposer un peu. Elle pressa ma main et la tapota tendrement, cette main, disait-elle, qui lui avait fait tant de bien et qui devait opérer bientôt des guérisons merveilleuses. “Seulement, docteur,” ajouta-t-elle en simulant, ”la douleur est remontée plus haut.”

» J’avais du mal à m’empêcher de sourire et je commençais à me demander quelle était la nature de cette douleur.

» Je me mis à frotter. De la cheville large, ma main monta jusqu’au genou, puis plus haut, et toujours plus haut, à sa satisfaction évidente. Quand enfin elle atteignit le haut de ses jambes…,